Votre plateforme de gestion du consentement aux cookies est probablement en place sur votre site web depuis quelques mois maintenant, puisque la Loi 25 est entrée en vigueur en septembre 2023, et vous avez probablement remarqué un impact sur la quantité de données que vous récoltez sur vos actions marketing.
Après avoir analysé les données sur le consentement que nous collectons depuis la mise en place des bannières de consentement Axeptio sur Tuxedo, nous avons quelques pistes à proposer pour augmenter votre taux de consentement et, conséquemment, la quantité de données que vous récoltez.
Comprendre les métriques en jeu
Le consentement, ça peut paraître simple : oui ou non. Et ça l’est, ou plutôt, ça doit l’être – pour les visiteur·euse·s de votre site web. Mais pour la personne qui analyse ses statistiques de consentement, c’est un peu plus complexe.
On peut se pencher sur toutes sortes de chiffres relatifs au consentement aux cookies, mais à notre avis, il y en a trois qui règnent en maîtres sur cet univers. On vous les présente.
Le taux d’interaction
Le taux d’interaction est le nombre de fois où votre bannière de consentement a suscité une interaction (acceptation, refus, etc.) sur le nombre de visiteur·euse·s qui l’ont vue, le tout exprimé en pourcentage.
Le taux de consentement
Ah, ça y est! C’est notre métrique la plus importante : on parle de consentement, et la métrique s’appelle taux de consentement, c’est évident, non?
Pas si vite.
Le taux de consentement, c’est le nombre d’acceptations des cookies sur le nombre d’interactions avec la bannière.
Le taux d’opt-in
Le taux d’opt-in, c’est votre taux d’interaction multiplié par votre taux de consentement, de manière à exprimer le pourcentage total des données auxquelles vous avez maintenant accès, à l’ère post-Loi 25.
Vous connaissez la phrase « sans oui c’est non »? Eh bien, comment dire, ça s’applique à tous les types de consentement, incluant le consentement aux cookies.
Donc, si on revient à notre premier scénario, où 62% des affichages de bannière ont généré des interactions, il faut aussi déduire que 38% des affichages de bannière n’en ont généré aucune. Et s’il n’y a pas d’interaction… il n’y a pas de consentement.
Et voilà pourquoi le taux d’opt-in est votre métrique la plus importante : il exprime le pourcentage de vos sessions qui pourront se retrouver dans vos outils analytiques comme Google Analytics, Google Ads, Meta Ads, etc.
Maintenant que vous comprenez bien vos métriques, si votre taux d’opt-in n’est pas aussi élevé que vous aimeriez, voici quelques pistes et réflexions pour l’améliorer.
Données fournies par Axeptio, issues des plateformes de gestion du consentement des clients Tuxedo depuis leur mise en place en 2023.
Le partage du consentement multidomaines mène à de plus hauts taux de consentement
Le partage du consentement multidomaines, c’est le fait d’unifier le parcours utilisateur entre votre site web principal et votre billetterie. Ainsi, lorsqu’une personne donne (ou non) son consentement sur votre site, on ne lui présente pas à nouveau une bannière à son arrivée sur Tuxedo (ou votre billetterie). Plutôt, votre site web signale à celui de votre billetterie quelle était la décision prise par cette personne, et cette décision est aussi honorée sur votre domaine de billetterie, sans avoir à risquer d’irriter la personne qui visite votre site en lui présentant la même bannière deux fois.
On constate que ce simple fait mène à une augmentation du taux d’opt-in de 3 à 4%. Il s’agit d’une fonctionnalité disponible avec notre forfait de gestion du consentement en formule intégrale.
Présenter trop de bannières mène à une diminution du taux d’opt-in
Inversement, on constate que le fait de se faire présenter deux fois une bannière au cours d’un même parcours d’achat contribue à faire baisser le taux d’opt-in. On imagine que de voir deux bannières au look et au texte différents peuvent être source de confusion pour plusieurs internautes.
La personnalisation est perçue positivement
Présenter une bannière aux couleurs de votre organisation a aussi un effet positif sur votre taux d’opt-in. On vous recommande notamment d’ajouter votre logo et de personnaliser les couleurs de votre bannière et sa police de caractères afin qu’elle s’harmonise avec votre site web et qu’elle inspire confiance à vos visiteur·euse·s. Ainsi, Aucune chance que votre bannière soit mélangée avec un pop-up publicitaire. De plus, rien ne vous empêche de personnaliser le ton de voix des textes qui y apparaissent afin de refléter la personnalité de votre organisation… tant que la demande de consentement reste claire, de manière à obtenir un consentement libre et éclairé.
L’absence du bouton Refuser fait grimper en flèche le taux d’opt-in… de manière douteuse
Si vous pensez avoir trouvé la solution à tous vos maux avec un beau gros bouton « Accepter » d’un jaune criard, alors que le bouton « Refuser » est gris pâle, on a le malheur de vous annoncer que vous allez devoir réviser vos pratiques.
En septembre dernier, quand la Loi 25 est entrée en vigueur, les critères de validité du consentement n’avaient pas encore été publiés. C’est maintenant chose faite, depuis le 31 octobre 2023, et le document de lignes directrices publié par la Commission d’accès à l’information précise que « le fait de mettre en valeur l’acceptation plutôt que le refus peut rendre le consentement sans effet, peu importe la façon exacte de le faire : mise en évidence visuelle (couleurs, taille de police, etc.), efforts que l’utilisateur doit faire en nombre de clics ou en navigation Web, formulation volontairement ambiguë, textes trompeurs, etc. ».
Adieu, donc, le bouton « Continuer sans accepter », les boutons de couleurs différentes, l’usage du gras sur le bouton « Accepter » seulement… dans la course au taux d’opt-in, il s’agit de méthodes déloyales.
On vous recommande donc de plutôt vous fier à nos recommandations précédentes, et de tester plusieurs options en validant l’effet qu’elles ont sur vos taux. La bonne vieille méthode d’essai-erreur a encore ses mérites, même en 2024.
Et si vous souhaitez plutôt mettre en place un test A/B, c’est aussi possible! Contactez-nous pour un coup de main de notre département de marketing numérique.